Marche forcée à Big Thicket |
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© Photos : MJX, sauf indication contraire.
Par
un beau matin de mai, le 18 à 9 heures 30 pour être précis, Nova Belgica avait
décidé d’explorer la forêt de Big Thicket afin d’y découvrir quelques séecimens
rares de la faune et de la flore texane.
Thicket
veut dire bosquet. Big Thicket veut dire gros bosquet. Mais alors très gros
bosquet, beaucoup plus gros qu’on ne pense.
La
promenade qui ne devait durer que quelques minutes a finalement duré quelques
heures. Les six kilometres de long s’étaient transformés en six miles, suite à
une conversion d’unité malheureuse, et les six miles en plus de douze kilomètres,
suite à la rotondite de notre chére planète, aux accidents de terrain et
surtout à un disfonctionnement du cerveau de l’organisateur.
Personne
n’avait pris soin de prendre des mouches ou autres insectes vivants pour
attirer les plantes carnivores. Peut-être est-ce la raison pour laquelle nous
en vîmes si peu ( quelques pitcher plants, plante en forme de long tube
verdâtre et vertical, fermé par un clapet et à l’interieur tapissé de matière
gluante et quelques sundew, plante rougeâtre minuscule, aux feuilles couvertes
de petits poils dont l’extrémité est entourée d’une goutte de glu ).
Peu
d’animaux nous firent le plaisir de nous saluer, à part le Ranger de service.
Un
amardillo, un peu trop téméraire, faillit passer à la casserole. Malgre nos
efforts pour l’attraper, il parvint à
s’échapper.
Par
contre les rôles furent inverser pour les taons, les moustiques et autres
insectes piqueurs qui apprécierent quelques uns de nos plus beaux mollets.
Malgré
le couvert des chênes, la temperature montait et notre enthousiasme diminuait
au cours du temps et des kilomètres.
A
l’arrivée, Klipper Père était sur les genoux. Klipper Fils était sur les
épaules ( du père ).
Les
Venbrux, plus intelligents que les autres, nous avaient attendu à l’endroit du
picnic.
Les
barbecues furent mis a feu. Muller faillit mettre aussi le feu à la forêt, tant
il avait mis de la fougue et du bois pour allumer le sien. Celui d’André
couvait lentement comme s’il tentait de brûler du bois pétrifié ( on en trouve
parait-il beaucoup dans la région ).
Vers
3 heures ( de l’après-midi ), nous pûmes enfin apprécier à sa juste valeur les
talents culinaires d’André. Les steaks, les salades et les boissons furent
engloutis par nos estomacs affamés et assoiffés.
Glineur,
pourtant bien décidé à participer à l’expedition, n’est jamais parvenu ni au
point de départ, ni au point d’arrivée. Peut-être est-il toujours à notre
recherche....Big Thicket est tellement grand !
Nous
rentrâmes avant la nuit, fourbus mais repus, rassasiés et contents.
Conclusion
: Les bois c’est bien, le charbon de bois c’est mieux, le bois pétrifié c’est
meilleur.
Ont
survécu à l’expédition :
- 3 KLIPPER
- 1 MULLER
- 1 GROSJEAN
- 2 MARISSAUX
- 2 FREDERICH
- 3 JAUNIAUX
- 4 VENBRUX
Marc Jauniaux
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