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Crabbing dans l'Armand Bayou
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© Pictures : MJX, except contrary indication.


crabbing

Son nom est Bond, James Bond. Il est autorisé à tuer ... des crabes.
Son ennemi, le Docteur B., homme d’affaire d’une envergure internationale, sur le point de déclencher l’opération crabbing, visant à bouleverser l’équilibre mondial des réserves de crabes.
Nous étions le 27 septembre 1996. Il avait plu toute la journée. Un espèce d’ouragan tropical s’était abattu sur la contrée et avait inondé une bonne partie de la ville de Houston. Le docteur B., coincé par les eaux dans sa maison, n’avait pas pour autant abandonné ses projets délétères de destruction de l’humanité tout entière.
Non loin de là, James sirotait une margarita au bord de sa piscine, entouré de nymphes voluptueuses, à l’ombre d’un bananier. La semaine passée, il avait réglé les derniers préparatifs de sa prochaine mission avec son patron de toujours, Sir X. Cette fois, la mission consistait à relacher tous les crabes pêchés dans l’Armand Bayou, afin de protéger cette espèe rarissime d’une éradication totale, catastrophe planétaire aux conséquences insoupconnées pour l’humanité.
Soudain,le téléphone retentit. James, d’un bond, se leva et décrocha le combiné. Une voix anonyme signalait qu’il était préférable d’abandonner la mission, étant donné le mauvais temps qui s’installait dans la région. Bond comprit de suite qu’il s’agissait d’un coup monté par l’Organisation. Contacté immédiatement, l’ingénieux ingénieur Grosjean, fort de ses expériences passées, scruta le ciel bas et lourd, sentit le vent, consulta ses manuels et ses nombreux instruments sophistiqués et interprèta les résultats des grands ordinateurs du Weather Channel. Il ne s’agissait que d’un petit coup de tabac, un front froid venu de l’Est.
Le lendemain, la mission allait donc commencer sérieusement. Le 28, les troupes d’élite arrivèrent rapidement à l’heure dite sur les rives du bayou.
Tout semblait calme et serein. Le canot à moteur nucléaire, prestement sorti du trunk du truck de Treuil, fut immédiatement mis à l’eau et les rondes sur le bayou se firent ensuite de facon presqu’ininterrompue. Une série de pièges avaient été installés à quelques encablures du rivage. Il s’agissait de morceaux de poulet frais, attachés au bout de ficelles, elles-mêmes attachées à des troncs d’arbre mort. Des enfants pêchaient aussi à partir du rivage, les pieds dans la vase, au mépris de toutes les consignes de sécurité généralement imposées dans la région.
Vers 14:00 heures, un sous-marin de l’Organisation se faufila dans les méandres du bayou et tenta d’approcher la berge. Heureusement James, très désinvolte, entouré de blondes libidineuses, avait repéré le manège de l’engin. Il pointa rapidement en direction du submersible son désintegrateur à particule ionique dernier cri et fit exploser l’appareil menacant dans une gerbe de flammes avant même qu’il ait pu tirer la moindre torpille en direction de la berge où James sirotait comme il se doit une margarita bien fraîche, accompagnée de jeunes beautés.
Toutes les demi-heures, les pièges étaient relevés, les petits crabes rejetés plus loin dans le bayou.
Vers 17:00 heures, quelques avions de l’Organisation tentèrent bien d’interrompre le travail de sauvetage. Mais James, toujours l’oeil vif et alerte, quitta pour un instant les brunes qui l’enlacaient, pour installer la mitrailleuse lourde de poche et anéantir toute l’escadrille dans un tourbillons de feu. Le nettoyage réalisé, il reprit un peu de margarita et de déesses blondes.
Pendant tout ce temps, des missions de reconnaissance avaient été menées en aval du bayou pour s’assurer que rien n’avait été laissé au hasard.
Au cours d’une de ces expéditions en terrain inconnu, James avait remarqué quelques biches effrayées par le va-et-vient des appareils, ainsi que des ospreys, des hérons et des aigrettes. Tout semblait paisible. Pas le moindre crocodile, caïman, gavial ou alligator. Les crabes pincaient les serres des aigles. Les aigles serraient les pinces des crabes.
Dans un méandre du fleuve, Le canot fut attaqué par trois hors-bords qui l’attendaient, tapis dans les roseaux. De surcroit, un hydravion s’approcha en rase-motte du canot, lacha une torpille, mitrailla l’esquif et disparu rapidement. James faillit se faire décapiter, trouer la carcasse. Il évita tout cela sans une égratignure, détruisit les hostiles hors-bords et retrouva quelques charmantes demoiselles légères et court vêtues qui passaient par là par hasard. L’une d’entre-elles, plus téméraire, réclama un dernier petit voyage à bord du canot de Bond, qui ne pût refuser.
Malgré leur vigilance pourtant légendaire, quelques crabes de belle taille furent pris aux pièges diaboliques installés par l’Organisation. Ils avaient beau se débattre : impossible de s’échapper du panier (de crabes).
James parvint à relacher au large la plupart des malheureux.
Deux d’entre-eux, peut-être un peu plus gros que le autres, furent amenés par l’Organisation dans un endroit sûr, à l’abri des curieux.
Le docteur B., sans pitié, les tortura à mort sur le grill d’un barbecue. Il leur imposa des brûlures atroces. Ils n’avouèrent pourtant pas et moururent dignement.
James, tapis dans les fourrés, assista à la scène sans pouvoir intervenir.
A peine cuit, le Docteur B. les écartela et les engloutit sans crier gare.

bex
le Docteur B.

La journee se termina par l’exécution sur place de tous les ennemis, espions, fous dangereux, qui avaient osés s’aventurer dans ce picnic démoniaque. Des cormorans passèrent tres vite sur les corps mourants qui trépassaient vides.
Seul le docteur B., parvint à s’échapper en plongeant dans le truck de Treuil qui fonca à tombeau ouvert dans le brouillard et la nuit dense. Il jura qu’il aurait la peau de James qui continuait imperturbablement à siroter sa margarita entouré des plus jolies filles de la planète. Il était le seul à n’avoir pas taché son beau smoking de soie noire dans cette mission particulièrement délicate et sale.
Heureusement qu’il ait fait beau,...

L’agent 007 parviendra-t-il un jour à bout du Docteur B. et de ses projets maléfiques ?

Vous le saurez peut-être dans le prochain film : Panique à Plantersville.

Par ordre d’apparition à l’écran :

2 GROSJEAN
4 JAUNIAUX
2 MULLER
5 CLAES
4 ANQUEZ
4 SPARAVIER + 1 NOUNOURS
4 FRYNS + 1 BABY-SITTER
1 HABRAKEN
3 SIMOENS + MAMAN
4 VENBRUX
3 LEVEQUE ( dont le frère de l’autre savant )
2 FREDERICH
1 le docteur BEX, chef de l’Organisation
5 LIBERT
2 LESENFANTS
3 RAVITS + 2 INCONNUS

soit 53 figurants.

Nous remercions également les accessoiristes :

TREUIL pour le truck et le hors-bord,
RANDALL’S pour les poulets,
AWTY school pour le nounours,
La société momentanée MULLER-GROSJEAN pour les barbecues en état de marche,
Les pélerins d’EMAUS pour le 3ème barbecue en piteux état,
MAC HAICK pour l’entretien du VAN vert (de rage), toujours en panne,
CLIC CLAC KODAK pour les nombreuses photos,
La HOUSTON POLICE pour avoir occupé ses hommes à l’autre bout de la ville,
ARMAND pour avoir ouvert son bayou,
DIEU le Père pour y avoir mis des crabes, des aigles, de la vase et de l’eau sale,
La METEO pour s’être encore trompée,
Jan FLEMING pour avoir prêté James BOND,
Le docteur Bex pour sa bonne humeur légendaire,

et ... tous les membres de l’Organisation.

Marc Jauniaux


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